Docto Who 1002 – Smile

Dans un lointain futur, à l’autre bout de la galaxie, il existe une ville parfaite.
Cette nouvelle installation humaine est censée contenir le secret du bonheur humain, mais les seuls sourires que le Docteur et Bill peuvent trouver sont sur un tas de crânes.

Dans le prolongement de l’épisode précédent, on retrouve Bill qui continue sa découverte du TARDIS et de son fonctionnement alors que Nardole surveille de loin que le Docteur respecte sa promesse de ne plus voyager.
On nous reparle donc du coffre-fort caché sous l’université mais, au lieu de tout tourner autour de lui, le Docteur décide bien entendu de n’en faire qu’à sa tête et entraîne Bill dans le futur, sur une colonie terrestre régie par les robots Vardies et leurs interfaces qui parlent en emoji.

Une utopie où les émotions s’affichent sur vous sans que vous en ayez le contrôle et où les robots veulent à tout prix rendre les gens heureux, même contre leur volonté.

Devant un désastre qui s’annonce, le Docteur décide de prendre les choses en main et de régler le problème avant l’arrivée de vaisseaux de colons en provenance d’une Terre évacuée.

Le scénario est classique mais solide. Si l’explication est rapidement devinable par le téléspectateur, elle repose sur une opposition entre des humains qui ne réfléchissent pas aux conséquences et des robots qui développent une certaine conscience qui a toujours fait ses preuves.
C’est surtout la résolution que j’ai trouvé très cruelle, pour tous ces gens qui ont perdu des proches et à qui on explique que la seule solution est de sourire à tout prix.

Dans la lignée de ce début de saison, on redécouvre l’univers de Doctor Who à travers les yeux de Bill et ce nouveau point de vue, assez frais et léger, me plaît vraiment pas mal pour l’instant, d’autant plus que j’ai trouvé l’esthétique de cet épisode assez réussi.

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