Josh arrive à un moment de sa vie où il réalise que ses parents sont comme lui et ne savent pas mieux que lui quoi faire.
Et il doit tenter du mieux qu’il peut de ne pas fâcher qui que ce soit.
Il y a aussi un nouveau chien, un nouveau lapin et un nouveau bébé.
Dans la lancée de la saison 1, cette deuxième saison pourrait faire croire, au premier abord, que rien n’a vraiment changé.
Pourtant du temps s’est écoulé et il y a maintenant un bébé dans la famille, Claire est partie en Allemagne et si Geoffrey n’a pas complètement disparu de la circulation, on note surtout l’apparition de Patrick, le nouveau colocataire.
Et puis il y a Arnold.
Arnold est dépressif, Arnold fréquente le même institut que la mère de Josh, et Arnold a un des plus beaux sourires que j’ai pu voir de ma vie.
Avec un nombre d’épisodes qui a augmenté, les péripéties se multiplient et j’ai fait la connaissance avec beaucoup de plaisir des filles de l’institut et du bébé. J’ai aimé le retour de Claire, la demande en mariage dans la montgolfière et la virée en Tasmanie.
Et puis les personnages grandissent enfin un peu.
Parce que leur vie était jusque là assez irréaliste et qu’ils passaient leur temps à ne rien faire de leur journée, j’ai été contente de voir Allan réussir à bouger un peu son fils, qui me donne faim rien qu’à le voir cuisiner toutes ses sucreries.
A côté de tout ce petit monde super attachant, Josh parait presque sans cœur alors qu’il est aussi un personnage en or. Mais si Arnold est dépressif, Josh lui souffre surtout de se retrouver bien souvent en arbitre et de ne pas savoir exprimer correctement ce qu’il ressent.
Et grâce à lui on a droit à des passages épiques à base de déguisement de bébé ou de visite de zoo.
Mais encore plus que lors de la première saison, la série sait être sérieuse et dépeint incroyablement bien la dépression et j’ai désormais énormément d’espoir qu’Arnold et Josh réussissent à s’équilibrer tranquillement dans leur vie.
Yoda tient un blog 