Sherlock 401 – The Six Thatchers

Alors que Sherlock attend de voir où Moriarty fera son coup posthume, une affaire mystérieuse déroute Scotland Yard. Mais Sherlock est visiblement plus intéressé par un détail qui paraît trivial. Pourquoi quelqu’un détruit des images de l’ancien Premier Ministre Margaret Thatcher ? Y a-t-t-il un fou en liberté ? Ou y a-t-il une raison bien plus sombre derrière ?

Les épisodes de Sherlock sont une denrée rare, et il faut savoir les déguster. Mais les spoilers fleurissant dans tous les sens et m’étant pris en pleine poire le retournement principal de cet épisode au moment même de la diffusion, je n’ai pas longtemps trainé à le regarder.

En bidouillant quelques images, Mycroft a réussi à faire revenir Sherlock de son exil.
Voilà donc notre détective consultant préféré qui peut reprendre ses petites affaires, et plancher notamment sur le cas de Moriarty et son intrigue au long cours.

Si la mort rode dès le début de l’épisode, c’est la vie qui débarque soudainement avec la naissance de la petite Rosamund qui donne bien du fil à retordre à son parrain.

Et avec elle, Sherlock semble commencer à changer. Il croit à ses intuitions et il se rend même de plus en plus souvent chez son frère pour lui parler ou lui demander des conseils.
Les échanges qu’ils peuvent avoir tous les deux m’intéressent toujours parce que malgré le côté complètement dysfonctionnel de leur duo, Mycroft aime son frère, ce n’est désormais plus à prouver.
Et leurs dialogues sont hilarants.

The Game is on

Je suis une grande fan de Lestrade et je suis contente de le voir de plus en plus impliqué dans les enquêtes même si le pauvre n’arrive jamais à rien tout seul.
Et c’est aussi agréable de voir qu’il n’est pas le seul de chez Scotland Yard à venir demander conseil à Sherlock, que ce soit chez lui ou par visioconférence.
C’est en tout cas par lui que l’affaire Margaret Thatcher arrive.

L’enquête se poursuit assez rapidement, sans trop de surprise quant à ce qui se trame réellement dans cette histoire de bustes brisés.

Quoi que … c’est le moment où le passé de Mary refait surface et, d’un seul coup, l’épisode change encore de tonalité.

L’enquête en elle-même n’a finalement été qu’un prétexte, comme un pied de nez à ceux qui pensaient qu’elle était facile et qu’en ayant lu la nouvelle dont elle était tirée, tout était évident.

Je suis bien plus conquise par ce qui se met en marche à partir de là et surtout aux conséquences sur Sherlock, sur John, et bien entendu sur leur dynamique.
Je ne sais pas si Moriarty est vraiment derrière tout ça et si son plan a vraiment été réfléchi depuis si longtemps. Mais je ne peux pas m’empêcher de me rappeler cette petite phrase adressée à Sherlock

I will burn the heart out of you

On y est vraiment désormais. A force de s’ouvrir, Sherlock est devenu vulnérable.

Je ne reviendrai pas sur la mise en scène,  toujours aussi réussie grâce à des transitions très travaillées, ou sur les acteurs, très inspirés.

Je préfère terminer sur Mycroft, lui dont le frigo ressemble tant au mien.

Put me through to Sherrinford, please.

(Oui, c’est le moment où je me suis mise à couiner)