Mon enfance a été bercée par le générique de Dragon Ball Z et les parties de pogs dans la cour de récré.
Adolescent, des posters de Buffy recouvraient les murs de ma chambre, j’avais un Nokia 3310 et je chattais sur MSN. Aujourd’hui, mon meilleur ami gay est mon colocataire, je suis un libraire au bord de la crise de nerfs et j’écume les soirées où l’alcool coule à flots à la recherche de l’amour avec un grand A.
Bientôt j’aurai 30 ans et il est grand temps de mettre un peu d’ordre dans ce chaos ordinaire ; mais je n’avais pas prévu que les anneaux de Saturne viendraient eux aussi y mettre leur grain de sel.
Je suis un produit marketing estampillé Génération Y. Un pur rejeton de l’ère de l’entertainment. Je suis votre enfant, votre frère, votre ami. Je suis vous. En pire !
Merci à NetGalley et Librinova pour ce partenariat.
J’ai démarré ce livre très sceptique.
Les recueils d’anecdotes sur l’enfance, j’avais déjà testé en début d’année avec Un parfum d’herbe coupée que je n’avais pas beaucoup aimé.
Et pourtant, cette fois, j’ai été bien plus séduite. Il faut dire que je suis en plein dans la tranche d’âge visée et que mon petit cœur s’est serré à de nombreuses reprises devant les références au Club Dorothée, Buffy Summers, Christina Cordula, Daniel Balavoine, Docteur Quinn, Super Nanny, les Spice Girls ou Valérie Damidot et son marouflage.
Mais l’auteur réussit à sortir de cette accumulation d’anecdotes qui auraient fini par rimer à rien pour nous raconter une histoire, la sienne. Celle d’un jeune homme de 30 ans qui rencontre une fille qui lui plait, qui en tombe amoureux et qui a envie d’évoluer un peu.
Si je ne suis pas un adepte de cette sociabilité inutile dans le domaine professionnel, comme énoncé précédemment, je le suis encore moins dans la sphère privée.
La romance n’écrase pas le roman, loin de là, et le personnage principal n’oublie pas au passage de garder son humour et ses quelques amis farfelus et son colocataire adorable.
C’est simple, sans chichi, avec un style extrêmement abordable qui fait du bien à lire et si l’histoire n’est pas renversante en elle même, Mathieu Narbonnet réussit à être touchant.
Sa génération c’est aussi la mienne, je ne suis donc pas certaine que ce livre puisse plaire à tout le monde. Mais pour tous les gens de cette génération, nul doute que vous aussi vous sourirez à l’évocation de certaines petites choses que nous avons tous connues.
La vie continue, c’est vrai. Mais c’est pas pareil.
30 ans, en théorie
Mathieu Narbonnet
Librinova
Je suis de la génération suivante, j’en ai que 23, je suis en décalage mais ce résumé est très accrocheur je trouve. À voir 🤔
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Espèce de jeunot 😛
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je suis celle d’avant…..celle de Candy et Goldorak, des visiteurs du mercredi…donc je pense que l’on peut s’y retrouver….bien que Amstrad et Commodore furent mes amis…lol
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Je suis moi aussi dans cette tranche d’âge et du coup ce roman m’intrigue.. Et puis s’il y a des références à Buffy.. Je me laisserai peut-être tenter ! 😉
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Merci pour cette chronique !
Ravi que cette lecture vous ait été agréable.
C’est une histoire simple, « pas renversante en elle-même » c’est tout à fait vrai, mais écriture avec mon coeur et mes tripes, alors je suis d’autant plus heureux de savoir que cela vous a touché ! 🙂
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Merci pour ce commentaire 😉
Je trouve justement bien que ce ne soit pas une histoire « renversante », on s’y retrouve tous là dedans et ça en est d’autant plus touchant.
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