Jessica Jones – Saison 1

Jessica Jones est dotée d’une force surhumaine, mais sa carrière de super-héroïne en devenir a tourné court après une rencontre avec Kilgrave, un homme capable de soumettre les gens à sa volonté. Jessica s’est reconvertie en détective privée, quand un beau jour une enquête l’amène à croiser à nouveau la route de Kilgrave.

Encore pire que pour la première saison de Daredevil l’année dernière, j’ai mis des mois avant de venir à bout de Jessica Jones.
Heureusement, avec l’arrivée des vacances, j’ai décidé de me bouger un petit peu pour la terminer.

Jessica Jones est une super héroïne. Son truc à elle, c’est une force surhumaine mais elle ne l’utilise que très peu, continuant à mener son métier de détective privé le plus normalement possible.

Elle vit dans un état de stress permanent suite à sa rencontre avec Kilgrave, un homme doté du pouvoir de convaincre les gens rien qu’au son de sa voix.
Même si elle a réussi à lui échapper, elle continue à avoir peur de lui.
Quand elle comprend qu’il est revenu dans sa vie, elle décide de tout faire pour le mettre hors d’état de nuire.

En s’inscrivant dans le même univers que Daredevil et que les futures séries de l’univers des Defenders (Rosario Dawson vient faire le lien ici), Jessica Jones essaie de rester la plus réaliste possible.
L’héroïne, le super vilain et Luke Cage ont bien des pouvoirs mais ils restent la plupart du temps très raisonnables et les scénaristes n’en abusent jamais pour résoudre les situations.

Dans le rôle principal, Kristen Ritter est très bonne. Elle sait jouer la femme en colère, désabusée, triste et sans beaucoup d’espoir.
J’ai plus de doute sur sa capacité à varier de registre mais ce n’est pas vraiment ce qu’on lui demande pour l’instant.

Mais le gros point fort de la série c’est David Tennant, qui est intégré doucement mais sûrement au fur et à mesure des épisodes.
Il interprète parfaitement Kilgrave qui est en même temps un personnage très réussi. Ce n’est pas un méchant qui là pour être le méchant.
Sa logique interne est complètement foireuse et il est un vrai psychopathe, mais ça fonctionne.

Les personnages secondaires sont eux aussi plutôt intéressants, que ce soit Trish qui n’est pas enfermée dans son rôle de meilleure amie potiche, Malcolm, mais aussi Simpson, dont le rôle m’a énormément plu alors que je ne le voyais pas prendre autant d’importance lors de sa première apparition.
A première vue, je suis à peu près la seule à être ravie à l’idée de revoir ce personnage la saison prochaine et à la possibilité d’avoir une intrigue qui tourne autour de lui. Tant pis, je l’assume plutôt bien 🙂 .

En revanche, j’ai eu des problèmes à suivre le rythme de la saison.
Je ne sais pas s’il s’agit d’une règle imposée, mais 13 épisodes, c’est très long et au bout du dernier retournement de situation, j’avais l’impression qu’ils n’étaient plus là que pour étirer encore un peu l’ensemble.
Les problèmes de couple de Jeryn Hogarth me sortaient un peu par les oreilles, d’autant plus que son personnage était insupportable.
La série aurait sans doute gagné à être coupé d’au moins 3 ou 4 épisodes.

S’il était possible de raccourcir un peu la deuxième saison, je suis certaine qu’elle gagnerait en intensité et ne pourrait être qu’encore meilleure que la première.

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