Le vieux qui lisait des romans d’amour

 

Lorsque les habitants d’El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d’un homme blond assassiné, ils n’hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l’étrange blessure la marque d’un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d’amour.

Le Chili, l’Amazonie, la saison des pluies, l’amour de la nature, l’amour de la vie, l’amour tout court.

En à peine 120 pages, Luis Sepúlveda a réussi à m’embarquer dans un récit court mais très dense, dans lequel on suit Antonio José Bolivar Proano, un vieil homme habitant un village en bord de rivière qui doit partir à la chasse d’un jaguar femelle rendue folle par la mort de ses petits et qui se rapproche de plus en plus des hommes.
L’occasion pour lui de se remémorer son passé le parcours qui l’a conduit jusqu’ici.

A la fois cruel et tendre, c’est un petit livre très touchant, dans laquelle l’histoire importe finalement peu, mais qui nous parle tout simplement d’amour. L’amour de la nature, l’amour de la vie, l’amour de la liberté
L’amour sous toutes se formes finalement, même celui de la mort si elle est correctement apportée.

Un petit livre dédié entre autres à Chico Mendes, défenseur de la forêt amazonienne et des droits des seringueiros, assassiné pour ses idéaux en 1988.

Le vieux qui lisait des romans d’amour
Luis Sepúlveda
Points