Après une première partie d’ouverture de saison plutôt enthousiasmante, j’attendais la suite avec impatience.
Davros, Missy, un homme serpent, des mains-mines, un Docteur qui se prend pour un Dalek, il y avait beaucoup de choses à gérer en même temps.
Première information : Clara et Missy ne sont pas mortes, elles se sont téléportées.
Seconde information : Elles sont persuadées que c’est sur elles que le sort du Docteur repose.
Nous voilà dans de beaux draps avec cette équipe de bras cassés qui finissent dans les égouts au milieu de restes de Daleks (et on en profite pour nous coller une fille au Master, c’est mignon ❤ ).
J’aime beaucoup ce Skaro qui regroupe toutes les différentes sortes de Daleks croisés au fil des années avec un Docteur qui a piqué la chaise de Davros tandis que le brave petit vieux ne peut plus compter que sur Colony Sarff. Je me demande bien où il a pu le trouver d’ailleurs.
Pendant que Missy et Clara font du tourisme dans les égouts, le Docteur et Davros papotent donc de la faiblesse des Daleks.
Twelve est donc face à la possibilité de faire un génocide. Un génocide par choix, sans nécessité.
Devenir un dieu.
Heureusement, il y a toujours un peu de compassion. Même si c’est ce qui le tuera, le Docteur en a toujours en lui.
Les dialogues entre ces deux là sont toujours excellents et vraiment émouvants .
Gallifrey est à l’abri. Protéger les siens. Revenir à la maison. Des thématiques touchantes, qui parlent autant au Docteur qu’aux Daleks.
Être un homme bon. Exactement ce que Twelve cherchait tant à savoir. C’est Davros qui va lui apprendre. Juste avant de mourir devant un dernier lever de soleil.
La compassion est vraiment le point faible du Docteur, mais même moi, à ce moment là, j’en ai eu pour Davros. Mais il avait pensé à tout. C’est un peu dommage d’ailleurs que la solution soit d’ailleurs si facile au détriment d’un développement non manichéen.
Et le réveil des vieux Daleks est terrible.
Plus de tournevis, un TARDIS qui se reconstruit et Missy en fuite.
Un retour aux origines finalement. Le Docteur n’a pas tué Davros, il l’a même sauvé enfant en lui inculquant un peu de pitié.
Si cet épisode a bien souvent fait écho à Four, j’y ai aussi vu un joli parallèle avec Nine et son refus de se battre.
La honte, la colère, la pitié, toutes les émotions y seront passées.
Ce double-épisode semble m’avoir moins émoustillée que toi… The Magician’s Apprentice a été étonnamment bon (parce que je n’en attendais rien, je n’ai jamais fini la saison 8). J’y ai découvert mon personnage préféré EVER si on compte pas River: MISSY. Je ne l’avais entrevue que deux-trois fois, et si je m’étais fait spoiler évidemment qui elle était, je ne m’attendais pas à ce perso totalement barré et excellent. Qui contrebalance totalement l’inutilité de Clara, affligeante…
The Witch’s Familiar, par contre, m’a franchement emmerdée. Moffat y joue les Moffster, comme d’habitude, avec un scénario qui part en queue de boudin dès le début sans qu’on comprenne vraiment pourquoi et un Twelve qu’on ne lasse absolument pas jouer.
Peter Capaldi est un EXCELLENT acteur, je le pense, mais Moffat ne le laisse pas prouver ses talents. Twelve pourrait être tellement meilleur sur certaines scènes où on le laisse juste être en colère… Son entrée à la guitare électrique était totalement frapadingue, et j’ai adoré. Un Twelve dépressif, j’apprécie aussi. Mais ses scènes avec Davros m’ont laissé un coup de What the Fuck prononcé.
J’écrirai mon article sur le two-parter normalement demain avec mon article sur Downton Abbey. 😉
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J’ai beaucoup aimé The Magician’s apprentice, sûrement parce que j’en attendais rien du tout comme toi (j’aime aussi beaucoup Capaldi et son Docteur mais Moffat m’horripile).
Je suis un peu moins emballée par celui là, mais j’ai beaucoup aimé les scènes Davros/Twelve.
A part la résolution vraiment ultra facile encore une fois.
J’aime bien Missy finalement (même si elle n’arrive pas à la cheville de tous les autres Masters avant elle) mais Clara, c’est juste plus possible XD .
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Pfff, j’ai cru aussi au boniment de Davros et ai éprouvé de la compassion pour lui ! Et je suis ravie que le Docteur soit fidèle à lui-même en sauvant finalement le petit D. Mais du coup, je me demande ce que ça implique sur la création des Daleks.
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Pas grand chose à mon avis. Ils ont déjà dit « Mercy » dans le passé, ça veut donc dire que Davros avait déjà été influencé.
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