Ce qu’il reste d’Alice

CVT_Ce-quil-reste-dAlice_7365

Alice avait 25 ans lorsqu’elle est morte.
Alors que tous ses proches sont bouleversés par sa disparition, Jeremy Clarke, un de ses anciens professeurs de fac, se lance dans un minutieux travail pour reconstituer sa vie et ce qu’il s’est passé juste avant sa mort.

Merci à Babelio et à Calmann-Levy pour ce partenariat.

Barre-de-séparation

Meurtre, accident, suicide, dès le départ, les causes mêmes de la mort d’Alice ne sont pas claires. Au delà de ses liens avec la disparue, c’est sans doute ce qui pousse le Professeur Clarke à se lancer dans son œuvre.

Les éléments qu’il publie dans son ouvrage sont nombreux et variés : extraits de conversations téléphoniques, notes de blog, textos, auditions de police, … Mais il s’agit surtout de lettres qu’il envoie au Canada à son ancien correspondant scolaire.
Et c’est là que ce roman m’a un peu perdue.
Jeremy est pompeux et ne sait pas s’exprimer simplement. Ses lettres sont de très longs monologues dans lesquels il raconte sa vie et je n’ai pas du tout aimé son style d’écriture.
Quant aux autres documents, il faut déjà réussir à les mettre correctement dans l’ordre chronologique pour comprendre le récit.

Hormis Jeremy, les autres personnages ont également un caractère bien développé, que ce soit Liz, la mère, Megan la meilleure amie, ou Luke, l’ancien petit ami.
Et puis Alice bien sur, qui tient le rôle central alors qu’elle n’est plus là.
Gentille, mignonne, alcoolique, je l’ai aussi trouvée très intolérante. Pas vraiment mon personnage préféré, loin de là.

Si je n’ai pas vraiment aimé le ton du récit, il ouvre tout de même des réflexions intéressantes sur ce que l’on laisse derrière nous. De nos jours, les traces sur Internet ne s’effacent jamais mais celles laissées dans les mémoires sont bien plus importantes.

Ce qu’il reste d’Alice
T.R. Richmond
Calmann-Levy

mois anglais

4 réflexions sur “Ce qu’il reste d’Alice

Laisser un commentaire