Après des années de mariage, Connie annonce à Douglas qu’elle souhaite le quitter.
Mais avant cette éventuelle séparation, ils vont tout de même effectuer le Tour d’Europe des musées qu’ils avaient planifié de faire avec Albie, leur fils de 17 ans qui préférerait aller faire la fête à Ibiza.
Merci à Babelio et à Belfond pour ce partenariat.
Ce roman est un enchaînement de très courts paragraphes complètement écrits du point de vue de Douglas. C’est un parti pris très intéressant car, comme il le dit lui même, le récit raconté par Albie ou Connie aurait été bien différent.
En général, les Scandinaves sont blonds, beaux, robustes et désinhibés – bref, tout mon contraire. Je suis anglais.
Je me suis quand même demandé comment ce couple avait pu tenir si longtemps tant Douglas et Connie n’ont absolument rien à voir.
Cette femme m’a d’ailleurs beaucoup agacée. Je peux comprendre qu’elle a beaucoup mis de côté pour son mari mais elle trop tendance à toujours voir le plus mauvais en lui alors qu’il fait tout de même beaucoup d’efforts.
Quant à Albie, j’ai tout simplement eu envie de le secouer pour le remettre à sa place.
L’éducation et ses conséquences ont ainsi une grande place dans ce roman. Ainsi que l’art bien entendu même si finalement le Grand Tour planifié ne va pas du tout se passer comme prévu.
Mais avais-je le choix ? Dans une dispute, on prend le parti de ceux que l’on aime. C’est comme ça.
Si, comme j’en parlais précédemment, il est facile de se dire que ce couple courrait à l’échec dès le départ, ils ont tout de même été heureux.
Et si la fin de leur histoire n’est pas celle qu’espérait Douglas, ils ont vécu de bons moment ensemble.
Ils sont arrivés à une étape clé de leur couple, et cette rupture pourrait en réalité être un nouveau départ.
J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce livre qui a un petit goût de nostalgie très agréable et dont les flashbacks sont assez bien intégrés dans le récit.
Nous
David Nicholls
Belfond
Yoda tient un blog 