Game of Thrones 506 – Unbowed, Unbent, Unbroken

Avec beaucoup  de retard, la voilà enfin ma review de cet épisode qui a fait couler beaucoup d’encre au cours de cette semaine.

Après avoir passé beaucoup de temps au Mur, on prend le cap du Sud en allant à Sunspear (et non à Dorne comme s’obstine à le dire le générique …). Avec un titre d’épisode pareil, je m’attendais donc à passer du temps au soleil.

Kitty a trouvé son digne successeur en matière de bouclettes et de moue dédaigneuse.

Je ne sais pas s’il fait beau à Braavos. Arya passant son temps enfermé dans la morgue de la Demeure du Blanc et du Noir, je manque de repère météorologique.
Le petiote Stark est toujours plongée dans son nettoyage de cadavre et je ne comprends à peu près rien à la psychologie de la Gamine ou de Jaqen qui lui balancent torgnoles sur torgnoles sans jamais rien lui expliquer.

Menfin, comme Arya a l’air d’être un peu dégourdie, elle se charge d’assister au suicide une jeune malade ce qui lui ouvre les portes d’un souterrain dans lequel sont entreposés tous les visages.

L’empathie c’est important chez un Sans Visage.

C’est visuellement très beau et ça donne envie d’en savoir un peu plus.

Du côté d’Essos, Tyrion a beau avoir échangé Varys pour Jorah, c’est toujours aussi long et chiant
Dans cette série, l’information circule à toute vitesse. Les personnages n’ont jamais besoin d’attendre des mois pour apprendre des nouvelles. Alors bon, je sais que Jorah a passé beaucoup de temps à picoler mais il a quand même traîné dans une grande ville comme Volantys et il aurait pu apprendre la mort de son père bien plus tôt !

Et en prime, ils tombent sur des négriers qui les amènent vers les arènes, ils sont pas sorti de l’auberge nos deux lascars.
Sans compter une tactique assez saugrenue de la part des vendeurs d’esclaves :  Aller refourguer deux bonshommes dans la seule cité qui a aboli l’esclavagisme, c’est de la grande réflexion là …

Lord Baelish a pris son téléporteur pour rentrer à Port Real et croise Lancel dans une ruelle sombre avant de balancer toute ce qui se passe à Winterfell à Cersei. Et de proposer ses services en échange d’être nommé gouverneur du Nord.
Lui qui est déjà sire du Conflans et Gouverneur du Val, ça lui ferait un bon petit morceau du pays 😀 .
Au delà de cet énième retournement de situation de mon Petyr adoré, tout ce qu’il raconte dans son dialogue à Cersei est très judicieux. Elle a réarmé la foi militante simplement pour se débarrasser des Tyrell sans même songer aux conséquences qui pourraient lui retomber sur sa propre tête.

C’est aussi le retour de Mamie Olenna qui est là pour assister à l’audition de Lancel, l’occasion de revoir mon Olyvar adoré. Un procès contre la Reine est en route et ça annonce du beau !

C’est pas tout ça mais j’attendais Dorne moi et elle a beaucoup tardé à arriver.

C’est tout mignon, ça roucoule au soleil mais bien entendu, ça ne saurait durer.

Et la robe de Myrcella est bien trop grande pour elle.

Jaime et Bronn sont roue libre totale et n’ont absolument aucun plan pour exfiltrer Myrcella. Mettre une beigne à Trystan, l’héritier des Martell, est diplomatiquement la meilleure chose à faire …

Comme les Aspics foncent elles aussi dans la baston sans avoir aucun plan, c’est finalement un soulagement de voir arriver Areo tellement ce combat ne rimait à rien (en plus d’être complètement raté d’un point de vue de la mise en scène).

A noter que, pour la micro scène qu’ils ont eu ensemble, j’ai trouvé l’alchimie entre Areo et Doran très réussie.

On a commencé par Arya et on termine par sa sœur Sansa qui prend un bain en compagnie de Myranda, charmante jeune fille. Ça fait plaisir de voir remise un peu à sa place mais malgré toute sa jalousie elle est sans aucun doute celle qui a su le mieux cerner Ramsay.

Le mariage était à la fois très beau et très éprouvant et la fameuse dernière scène, celle qui a fait couler tant d’encre était très réussie.
Filmer le viol de Sansa en ne le voyant que dans les yeux de Theon, c’était parfait. Pas un bout de sein ou de fesse et pourtant, bien plus efficace que si on nous l’avait montré en face. Pour le coup, il n’y a absolument rien à redire.

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