Le Docteur Parnassus et sa troupe ambulante offrent au public l’opportunité d’entrer dans leur univers d’imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique.
Mais le succès est loin d’être au rendez-vous et la troupe vivote de spectacles ratés en spectacles ratés.
Jusqu’au jour où Anton, Valentina et Percy décroche Tony de sous le pont où il était pendu. Le Docteur Parnassus va parier sur lui pour enfin obtenir une victoire sur M. Nick, le Diable en personne, et ainsi sauver sa fille.
Après une première partie un petit peu longue à se mettre en place, l’intrigue s’éclaircit enfin quand on comprend les faiblesses du Docteur et l’enchaînement de paris qu’il a effectué avec le Diable.
Lancé dans un contre la montre pour obtenir le premier les âmes nécessaires à sa victoire, il entraîne à sa suite une ribambelle de personnages hauts en couleur.
C’est déjanté, poétique, parfois même philosophique. Un film très visuel et imaginatif dans lequel bon nombre de personnages sont bien plus ambivalents que ce qu’ils peuvent laisser le paraître.
Malgré un scénario parfois un peu confus, c’est un régal porté par une esthétique très soignée et surtout des acteurs fabuleux, dont notamment un magnifique Andrew Garfield qui montre là à quel point son jeu peut être varié et très touchant.
Un film qui ne plaira pas à tout le monde mais duquel je suis ressortie enchantée.
A noter que les changements physiques de Tony de l’autre côté du miroir n’étaient pas prévus à l’origine. Mais la mort d’Heath Ledger avant la fin du tournage a poussé à faire reprendre son rôle par Johnny Depp, Jude Law et Colin Farell.
C’est à l’arrivée l’une des meilleures idées du film tellement ce changement de physique s’intègre bien dans l’histoire.
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