J’avais choisi d’inclure Sanctuary dans mon Challenge Séries 2014 pour Jonathon Young, un acteur très rare mais que j’aime particulièrement. Et puis une série terminée c’était aussi l’assurance de ne pas m’engager dans quelque chose sans fin.
Je n’ai pas fait de bilan par saisons, alors je publie un billet global pour l’intégralité de la série.
Attention, ça spoile.
Sanctuary, c’est donc l’histoire d’Helen Magnus, scientifique âgée de 157 ans, qui a fondé un réseau de sanctuaires à travers la monde pour y accueillir des phénomènes, des créatures avec des pouvoirs, pour les protéger et les étudier.

Quelques exemples de phénomènes rencontrés parmi tant d’autres
Dans son sanctuaire, elle est entourée de sa fille Ashley, d’Henry Foss, technicien informatique, chef de la sécurité et loup garou à ses heures perdues, et de Big Foot, son assistant assez imposant.
Au début de la saison 1, elle recrute Will Zimmerman, un ancien psychologue du FBI pour agrandir son groupe.
Notre petite équipe va donc vivre des aventures diverses et variées à la recherche de phénomènes.
J’en avais un peu parlé dans mon article sur la présentation des personnages mais j’ai eu un vrai problème avec Will, qui m’aura horripilée durant les quatre saisons. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai voulu le voir mourir dans d’atroces souffrances. Robin Dunne étant en prime un acteur plus que moyen, Will a souvent eu du mal à s’imposer face à Helen.
Pour Ashley, mon problème s’est vite réglé vu qu’elle est rapidement morte en début de saison 2, avantageusement remplacée par Kate Freelander, une ravissante escroc très sympathique.
Pendant quatre saisons, Sanctuary aura alterné le très mauvais (d’innombrables épisodes en huis clos : sous-marin, avion, hélicoptère, on aura tout fait …) avec le très bon.
C’est en réussissant ses fils rouges qu’elle m’aura offert le meilleur.
Toute la mythologie basée sur les Cinq d’Harvard (Helen Magnus, Nikola Tesla, John Druitt, Nigel Griffin, James Watson) puis l’intrigue autour de la Terre Creuse et d’Adam Worth auront été de très bons moments.
Beaucoup de personnes ont été déçues de l’annulation de la série après la saison 4. Pour ma part, j’ai aimé cette conclusion ouverte qui permet de ne pas s’interrompre brutalement (rien que d’imaginer si la série s’était terminée en fin de saison 2 ou de saison 3 me donne des frissons ).
Évidemment, il y a des points sur lesquels j’aurai aimé avoir des réponses : le bébé d’Henry, le mariage de Kate, un retour de John, la mort de Will, mais finalement, cette fin est très logique, c’est aux téléspectateurs de s’imaginer une suite s’ils le souhaitent.
Et cette série m’aura fait rencontrer un des plus beaux personnages qu’il soit .
Jonathon Young interprète un Nikola Tesla vampire flamboyant, charmeur, sensible, drôle et surtout extrêmement touchant.

Et j’ai du me restreindre dans le nombre d’images …